Annie Desrosiers

Membre de l’Ordre des agronomes depuis 21 ans, Annie Desrosiers est une agronome de la région de la Mauricie. Après avoir grandi sur une ferme en Ontario, elle a complété son baccalauréat en sciences végétales à l’Université McGill de 1996 à 2000 et a entamé sa carrière chez Pioneer. Passionnée de la nature, Mme Desrosiers se démarque par sa soif de savoir et son professionnalisme. Elle sait s’adapter aux besoins de ses clients et elle garde l’esprit ouvert afin de trouver les solutions optimales aux défis que rencontrent les producteurs qu’elle supporte. 

À travers ce portrait écrit, découvrez une agronome qui s’adapte au changement tout en s’assurant de transmettre son savoir aux futures générations d’agronomes. 

 

 

Pourquoi avez-vous choisi de devenir agronome ?

J’ai grandi sur une ferme de grandes cultures dans l’Est de l’Ontario et j’ai toujours été une personne passionnée par les sports, le plein air, les champs. J’ai assisté à un évènement Pioneer lors de mon secondaire où il y avait des stations sur divers sujets agronomiques et c’est là que mon déclic s’est fait. Je voulais être une personne qui comprenait en détail le pourquoi de certaines choses en agriculture et le partager par la suite. Aussi, le changement des saisons fait en sorte que c’est un métier loin d’être monotone ! Chaque nouvelle année, les changements de saison nous apportent toujours vers de nouvelles aventures.

Pour vous, être agronome c’est… :

Une personne passionnée par la nature et l’évolution de l’agriculture. Les choses changent à une vitesse fulgurante et l’agronome se doit d’être capable de comprendre et de communiquer clairement ces nouveaux défis aux producteurs et de les faire évoluer. C’est aussi de s’adapter à chaque producteur et d’établir une relation de confiance pour échanger et les accompagner dans leur évolution. Il y a tellement de façons de faire en agriculture. C’est dans le champ que ça se passe.

Quelles sont les qualités essentielles d’un bon agronome et pourquoi ?

Être curieux et avoir l’esprit ouvert. Il faut poser beaucoup de questions pour comprendre certaines choses et arriver au pourquoi d’un problème. Il y a toujours de nouveaux insectes, de nouvelles maladies, de nouveaux défis de Dame nature. Pour l’esprit ouvert, il n’y a pas de manuscrit parfait en agriculture et on apprend énormément de tout.

Quel est votre emploi actuel ?

Agronome Pioneer pour l’Est du Québec.

Comment, dans votre travail, contribuez-vous au secteur de l’agriculture ou de l’agroalimentaire québécois ?

Je travaille à l’avancement de nouveaux produits dans le maïs et dans le soya et à faire le positionnement et/ou la formation sur ces nouveautés dans l’Est du Québec. Je travaille au développement de mon équipe de vente tant au niveau de la formation qu’en les aidant pour les problématiques aux champs. Nous essayons de leur fournir le plus d’informations en temps réel à travers la saison pour répondre au besoin de leurs clients agriculteurs rapidement.

Comme professionnel œuvrant en lien avec l’agriculture et l’agroalimentaire, réussissez-vous à voir l’avenir avec un œil optimiste ?

Oui, je vois l’avenir d’un œil optimiste.  Comme dans tous les secteur, les gens qui s’adaptent au changement évoluent et continuent. Oui, il y aura plus de contraintes politiques et environnementales. Oui, il y aura plus de changements de climat, oui, il y aura de nouveaux défis. Donc, le métier d’agriculteur change avec les années et les connaissances, les qualités de gestion, les prises de décisions seront de plus en plus importantes avec le temps et ces agriculteurs qui s’adapteront seront encore présents dans le futur.

Votre plus grande réalisation, à ce jour, en tant qu’agronome ?

Aider au partage du savoir et à la croissance de plusieurs jeunes techniciens ou agronomes depuis 20 ans.

Qu’aimeriez-vous réaliser à court / moyen terme dans votre profession ?

Aider mon équipe de vente et les producteurs à s’adapter aux nouvelles normes environnementales et naviguer dans ce futur inconnu.

  1.  

EN RAFALE :

  • Votre objet personnel auquel vous ne pourriez vous passer pour faire votre travail (autre que téléphone et ordinateur) :  La PUB 811F – Le guide de la grande culture et une pelle (petite, moyenne, grosse : selon la taille des plants).
  • Votre aliment québécois favori : Les petits fruits : fraises, framboises, bleuets.
  • Une devise qui colle bien avec votre manière de penser :  Qu’elle est le retour sur l’investissement dans mes cultures et tout commence par la base- notre sol.
  • Votre lieu favori dans votre région :  Je n’ai pas de lieu favori en particulier, car il y en a trop. On peut trouver quelque chose de magique dans différents endroits selon le moment présent et de prendre le temps de l’observer ou d’en profiter!