Au cours de l’affiliation à la Corporation des agronomes et à l’Ordre des agronomes du Québec, de 1938 à 2022, la Section des agronomes de la région de Québec a bénéficié des services de près de 350 administrateurs qui l’ont conduite jusqu’à aujourd’hui.
La proximité géographique des gestionnaires du ministère de l’Agriculture et des professeurs de l’Université Laval a permis à la Section de Québec de bénéficier de leur présence significative à son conseil de direction, aux échanges lors des assemblées générales, à la préparation de mémoires, à la production de la Revue AGRICULTURE et à la tenue d’activités de formation continue nombreuses et diversifiées.
De 1937 à 1942, le siège social de la Corporation provinciale est situé à Québec, par mesure d’économie. La majorité, de ceux qui travaillent au projet d’obtention de la charte des agronomes, réside dans la Capitale sous la présidence d’Henri-C. Bois.
Les chroniques précédentes ont démonté que le dynamisme des professeurs en sciences agricoles a été remarquable dans les instances régionales et provinciales de la vie associative des agronomes et en particulier lors de la naissance de la profession, de la transition de la Corporation nationale (CSTA) à la Corporation provinciale et lors du transfert de la Corporation à l’Ordre.
De 1938 à 2022, la Section de Québec a bénéficié de la participation de vingt-quatre professeurs et sept professionnels de l’Université Laval assurant une quasi-permanence à son conseil d’administration. Les agronomes Jean-Marie Martin, Napoléon Leblanc, Jean-Marie Fortin, Claude-André St-Pierre, Roger Tessier, Pierre Shehyn et Denis Cormier l’ont présidé. Georges Maheux, Jean-Marie Martin, René Pomerleau, Benoit Lavigne, Claude-André St-Pierre et Luc Cyr ont été à la vice-présidence et Napoléon Leblanc, Jean-Claude Dufour, Luc Cyr et Xavier Desmeules en ont été au poste de secrétaire-trésorier.
En 1976-1977, quatre professeurs de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) siègent au Conseil de la Section de Québec et ils sont trois en 1974-1976 et en 1977-1978.
Les professeurs Gérard-J. Ouellette, Marc-J. Trudel, Gaston St-Laurent, Alfred Marquis et Jean-Claude Dufour ont été administrateurs de la Section et doyen ou vice-doyen de la Faculté au cours de leur carrière.
La Faculté d’agriculture de l’Université Laval, sous l’impulsion du doyen Victorin Lavoie, prend le nom de Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) en 1971. Ceci, en reconnaissance de l’ajout des départements de diététique et de technologie des aliments. Depuis, la Section de Québec et la Faculté sont demeurées partenaires selon la tradition du fonctionnement des agronomes qui demeurent attachés et très participatifs aux activités de leur chère Corporation. Depuis sa fondation, ce n’est que très graduellement que la fonction législative de l’Ordre devient première et de plus en plus importante.
Nous vous invitons à visualiser l’énumération de tous les agronomes qui ont siégé au Conseil de la Section de Québec de 1938 à aujourd’hui sous les trente-six présidences et à y repérer des collègues et des membres de vos ascendants familiaux.
23.1 Soyez fier d’être des agronomes !
Vous venez de lire la dernière de nos chroniques historiques.
La production et la publication de ces chroniques ont été l’occasion de revisiter les débuts du développement des sciences agricoles au Québec et au Canada, de documenter l’histoire de la vie associative de notre profession et surtout, d’y apprécier le leadership de notre Section. Personnellement et pour plusieurs, nous avons apprécié connaître le parcours de nos administrateurs qui, avec courage et détermination, sont intervenus à chacune des grandes étapes de nos affiliations.
L’objectif de produire et publier de telles chroniques documentées de notre histoire était de valoriser et remercier les agronomes qui se sont dévoués à la cause de la vie associative des agronomes de la région de Québec et qui l’ont fait cheminer jusqu’à aujourd’hui, de 1921 à 2021. Mission accomplie !
Ce chantier a aussi été l’occasion de préciser la complémentarité d’une association et d’un Ordre professionnel ainsi que leur importance respective pour le développement d’une profession et en particulier la nôtre.
En guise de mot de la fin, nous vous laissons avec celui de l’agronome Claude-André St-Pierre, qui a été un très fidèle collaborateur à la production des chroniques. Merci Claude-André !
« Nous espérons que ces chroniques vous ont montré toute l’importance du mouvement associatif et aussi qu’ils vous ont permis de réaliser la place unique des belles réalisations de vos prédécesseurs.
Force est de constater que le document légaliste du Code des professions du Québec ne peut pas tout faire pour notre profession.
Voici un texte qui présente les avantages et les inconvénients du Corporatisme professionnel : https://fr.wikipedia.org/wiki/Office_des_professions_du_Québec#Historique
Que de chemin parcouru par les agronomes corporatistes membres du temps de la Corporation des agronomes du Québec.
Il est grandement temps que l’ampleur de notre profession soit reconnue socialement à sa juste valeur. Soyez fier d’être des agronomes !
C’est exactement là que le corporatisme de notre agronomie a été et demeure si important dans la dimension associative de l’acte agronomique, qui était jadis si riche dans son entièreté et qu’il devra retrouver ses notes de noblesse en mettant sur pied des associations de professionnels de l’AGROLOGIE.
Soyez fiers de donner naissance aux « agrologues » de demain ! »