13. La CARQ sous la CAPQ, qu’est-ce que ça change?

Passer de la Corporation des agronomes du Québec (CAQ) à la Corporation des agronomes de la province de Québec (CAPQ) est l’occasion, en 1942, pour les agronomes de la région de Québec, d’avoir accès au statut professionnel, à la protection légale de l’exercice de leur profession et d’être formellement au rang des groupes professionnels de la province. Ils sont mieux outillés pour appuyer la Corporation dans le maintien de l‘honneur, de la dignité et de la discipline de leurs membres, pour défendre l’intérêt professionnel des agronomes et pour développer le prestige de la profession.

Depuis les débuts de la vie associative des agronomes en 1920-1921, les sections ont été l’assise et la force active de leur organisation collective. La Loi constituant La Corporation des agronomes de la province de Québec ne change pas le fonctionnement de la section décrit dans les Règlements généraux de la CAQ de 1937. (1) Elle précise et encadre la place de la section au sein de la Corporation et, surtout, fournit des outils en appui aux mandats dévolus. Elle confirme, aux administrateurs des sections, le rôle de participer au maintien de la dignité et de la discipline des membres, et de veiller à la surveillance de l’usurpation du titre et de l’exercice illégal de la profession.

Selon la Loi constituant la CAPQ, (2) celle-ci possède tous les pouvoirs dont : adopter des règlements pour établir de nouvelles sections, organiser et suspendre toute corporation de section, suspendre ou expulser des membres, créer un comité de surveillance pour l’admission à l’étude et un comité des examinateurs pour l’admission à la pratique de la profession et déterminer les professions, métiers, industries, commerces ou charges incompatibles avec l’exercice de la profession. (Art. 6)

Les corporations de sections peuvent faire des règlements a) Pour leur régie interne; b) Pour l’administration de leurs biens; c) Pour toute matière d’intérêt général pour leurs membres, à l’exception de celles qui sont de la juridiction de la Corporation générale. (Art. 7) Le bureau de direction administre la filiale pour et au nom du conseil général, et conformément aux règlements généraux édictés par l’assemblée générale de la Corporation. (3)

La loi fournit aux sections des moyens pour faciliter leurs mandats. Elle précise et encadre la production du registre des agronomes qui facilite la perception de la cotisation annuelle (Art. 13) les exigences d’admission (Art. 25), l’obligation d’être membre pour exercer la profession et le champ de pratique exclusif des agronomes (Art. 39) et les amendes aux contrevenants (Art. 40 à 43). Elle prévoit « une amende de pas moins de cinquante dollars et de pas plus de cent dollars pour une première infraction, et de pas moins de cent dollars et de pas plus de deux cents dollars pour toute infraction subséquente. » (Art. 40) À défaut de paiement immédiat de l’amende et des frais, la personne condamnée est emprisonnée pendant une période n’excédant pas trois mois. » (Art. 42) À l’époque, l’amende de base représente souvent une semaine de salaire et plus pour les premiers échelons.

La composition et les attributions du Bureau de direction de la section, choisi par les membres en assemblée générale, la gestion de son assemblée générale annuelle et les devoirs de ses officiers demeurent inchangés.

À partir de 1942, les agronomes de la province de Québec sont donc régis, à la fois, par la Loi constituant la Corporation et ses règlements généraux actualisés de 1937.

Depuis le début de la vie associative des agronomes du Québec, la Section de Québec a été et continuera de veiller au bon fonctionnement administratif du Conseil général de la Corporation, de l’informer des besoins de ses membres et de formuler des avis sur les mémoires, les projets et les décisions.

Nous portons à votre attention divers points d’intérêt que la Loi constituant la CAPQ ajoute à l’admission et à l’encadrement de la profession:

– L’admission à l’étude par un comité de surveillance; (Art. 22 à 24)

– L’admission à l’exercice de la profession par un comité d’examinateurs; (Art. 25a) – La période de formation d’au moins vingt-huit mois en agronomie; (Art. 25d)

– Un stage d’au moins 4 mois dans une entreprise agricole, ou dans un laboratoire, ou dans un service de l’état s’occupant principalement d’agriculture; (Art. 25e)

– L’examen écrit et oral d’admission à l’exercice; (Art. 25g) – Le serment de remplir fidèlement ses devoirs professionnels; (Art. 34)

– L’inhabilité des agronomes; (Art. 38) – L’incapacité d’exercer les fonctions d’agronome; (Art. 39)

– L’exemption de l’examen d’admissions aux détenteurs d’un diplôme de docteur, de maître, de licencié, de bachelier ès sciences agricoles spéciales, ou un diplôme équivalent. (Art. 45)

Sources :

1 et 3 : Règlements généraux de la Corporation des Agronomes du Québec, 1937 2 : GEORGE VI, CHAPITRE 61, Loi constituant la Corporation des agronomes de la Province de Québec, sanctionnée le 29 mai 1942, Gazette officielle de Québec, Québec, 4 juin 1942, no 22A, Vol. 74, p. 36 à 47.

13.1 Le bureau de direction de la CARQ a cédé ses biens à la CAPQ

La Loi constituant la Corporation des agronomes de la province de Québec (CAPQ) ordonne la résiliation des lettres patentes et la cession des biens de la Corporation des agronomes du Québec (CAQ) et des Corporations de sections, dont la Corporation des agronomes de la région de Québec (CARQ). (Art. 44)

Les membres du bureau de direction de la CARQ qui, le 30 juin 1942, à Sherbrooke, lors du congrès de fondation de la CAPQ, font la cession des biens de leur propre Corporation à la CAPQ sont J.-Ambroise Proulx, président (1941-1943), Romuald Belzile, vice-président (1942-1943), Roland Lespérance, secrétaire-trésorier (1939-1945) et les directeurs Henri Lauzière (1942-1944), Édouard Brisebois (1942-1943), Henri Dubord (1941-1945), Aubert Hurtubise (1942-1943), Abel Raymond (1942-1945), Jean-Paul Pagé (1942-1947) et Théophile Busque (1942-1943 et 1945-1947). (1 et 2)

La section de Québec conservera le titre de Corporation des agronomes de la région de Québec (CARQ) jusqu’en 1996.

Des agronomes ont aussi participé au Conseil de la Section entre le premier conseil de la CARQ en 1938 (voir chronique no 12) et celui de 1942. Ce sont les vice-présidents JeanCharles-Édouard Ste-Marie (1940-1941) et Roméo Martin (1941-1942) et les directeurs Paul Bertrand (1939-1940), J.-M. Vachon (1939-1940), Raynald Ferron (1939-1940), A.-P. Pelletier (1939-1940), Georges Maheux (1939-1942), R.-P. Sabourin (1940-1942), Nazaire Parent (1940-1942), Alexandre Rioux (1940-1941) et Philippe Belzile (1940-1942). (2)

Les membres actuels et à venir de la Section de Québec doivent remercier sincèrement ces agronomes qui ont appuyé le projet, piloté par Henri-C. Bois, de se doter du statut professionnel et de protéger l’exercice de la profession.

Sources :

1 : J.-B. Roy, Histoire de la Corporation des agronomes de la province de Québec, 1937-1970 2 : Procès-verbaux du Bureau de direction de la Corporation des agronomes de la région de Québec, 1938-1942.

13.2 Présentation des officiers et directeurs de la CARQ (1942)

L’agronome Josaphat-Ambroise Proulx a déjà été présenté dans le Saviez-vous que 11.2

L’agronome Romuald Belzile obtient son diplôme de l’École supérieure d’agriculture de SainteAnne-de-la-Pocatière en 1914. Il commence sa carrière à titre d’instructeur en drainage au ministère de l’Agriculture (1914-1920), devient agronome adjoint à Stanstead en 1920-1930 et, l’année suivante, l’agronome de ce comté.

La Coopérative Fédérée retient ses services comme propagandiste en 1930. « Il contribua à la fondation de plusieurs coopératives agricoles, orienta les sociétés naissantes et, surtout, indiqua aux coopérateurs les écueils à éviter. » (1) Il a été gérant de la succursale de Québec de la Coopérative Fédérée.

Il devient, en 1960, membre de l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois. Il est vice-président de la CARQ en 1942-1943.

Source :

1 : Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, Romuald Belzile, Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (cqcm.coop)


L’agronome Roland Lespérance
obtient son baccalauréat en sciences agricoles de l’Institut agricole d’OKA en 1931. Le Père Louis-Marie le décrit ainsi, en 1943 : « Il avait passé deux années à l’École des Hautes Études commerciales, quand il vint à Oka, où il se classa facilement parmi les premiers de sa classe. Roland se spécialisa en grande culture et s’y fit une belle carrière; il devint tôt inspecteur sénior à la section provinciale des engrais. Nous voyons en monsieur Lespérance les qualités d’un futur chef de Service. Nous le retrouvons au Service de l’Information et des Recherches comme rédacteur. » (1)

« Au printemps 1931. L’influence du plan Perron se faisait encore sentir. Je fus engagé, par M. Henri-C. Bois, comme assistant-surveillant des champs de démonstration. Plus tard, je suis devenu chef de section des engrais chimiques et des pâturages. » (2)

L’agronome Lespérance a été rédacteur en chef de la revue Agriculture de 1944 à 1960. J.- Alphonse Lapointe prendra sa relève jusqu’en 1964, puis ce sera le tour à Jacques Côté. « Le rôle de la revue était de renseigner le corps agronomique. Mais ça ne se limitait pas seulement aux agronomes. N’importe qui pouvait lire la revue. Je tenais beaucoup à ce qu’il y ait dans chaque numéro un éventail de sujets, afin que chacun puisse y trouver son profit. » (3)

En 1939-1940, il est secrétaire de la Société agronomique de Québec, société fondée en 1920 par la Section des agronomes de Québec et affiliée à l’ACFAS en 1934. Il est sous la présidence d’André Auger et la vice-présidence de C.-E. Ste-Marie. (4)

En 1956, il siège au premier conseil d’administration de l’Association des communicateurs et rédacteurs agroalimentaires (ACRA) avec l’agronome J.-Alphonse Lapointe. En 1958, lors de l’année d’incorporation, il en est le président.

En 1960, il travaille comme conseiller technique pour l’agronome Alcide Courcy, nouveau ministre de l’Agriculture.

En 1963, il devient conseiller technique au Bureau consultatif du sous-ministre de l’Agriculture et de la Colonisation, Dr Ernest Mercier, agronome.

Il a été secrétaire-trésorier de la CARQ de 1939 à 1945 et président de la CAPQ de 1953 à 1955. Il est récipiendaire du titre de Commandeur de l’Ordre du mérite agronomique, en 1960.

Sources :

1 : Père Louis-Marie, O.C.R. L’Institut d’OKA, Cinquantenaire 1893-1943, p. 280.

2 et 3 : François Hudon, historien, L’action agronomique au Québec, Témoignages, Roland Lespérance, Ordre des agronomes du Québec, Juin 1987, p. 259.

4 : Annales de l’Association canadienne-française pour l’avancement des Sciences (ACFAS), Bibliothèque Nationale du Québec, Volume VII, 15 juillet 1941, p. 44. Voir : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3447570


L’agronome Édouard Brisebois
obtient son diplôme de l’École supérieure d’agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, en 1919.

En 1996, M. Édouard Brisebois, doyen des agronomes du Québec, à son 101e anniversaire de naissance, « a reçu la décoration de Commandeur de l’Ordre du mérite agricole et le diplôme « Très grand mérite spécial » pour sa contribution exceptionnelle au développement de l’agriculture du Québec au cours d’une carrière active de 45 années. M. Brisebois a occupé, au sein du ministère de l’Agriculture du Québec, les postes de conseiller agricole de 1920 à 1933, d’agronome régional de 1933 à 1947 et de conseiller provincial de 1948 jusqu’à sa retraite en 1965. Grand vulgarisateur, M. Brisebois a largement contribué à l’essor des entreprises agricoles ». (1 et 2) Sa région était le district no 4 (Bellechasse, Lévis, Dorchester et Lotbinière). (3) Il a été directeur de la CARQ de 1942 à 1944.

Sources :

1 : Coopérateur, Dans nos coopératives, FAITES PARLER DE VOUS, Félicitations aux lauréats de l’Ordre du mérite agricole 1996. Voir : Dans nos coopératives (coopfed.qc.ca)

2 : Ordre national du mérite agricole, Gagnants et gagnantes de 1890 à 2019, Gouvernement du Québec, p. 6 et 44. Voir : https://www.onma.gouv.qc.ca/documents/HistoriqueGagnantsONMA.pdf

3 : Le Bulletin des agriculteurs, volume 18, n o 18, Montréal, 4 mai 1933, p. SIX. Voir : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2441596


L’agronome Henri Dubord
obtient son diplôme de l’École d’agriculture de Sainte-Anne-de-laPocatière en 1937. Il commence sa carrière au Service de l’horticulture du ministère de l’Agriculture.

Elzéar Campagna déclare avoir été en correspondance générale avec l’agronome H. Dubord, de 1937 à 1956. (1)

En 1939, il produit le rapport préliminaire intitulé « Le prix de revient des pommes de terre dans la province de Québec en 1939 ». (2)

Le 20 mars 1940, il présente à l’ACFAS « Les productions maraîchères et fruitières de la région de Québec ». (3)

En 1941-1942, il est élu conseiller à la Société agronomique de Québec, une société fondée en 1920 par la section des agronomes de la région de Québec, affiliée à l’ACFAS en 1934. (4) Il en est le vice-président élu en 1944-1945 avec Jean-Paul Pagé à la présidence et Roland Lespérance au secrétariat et à la trésorerie. (5)

De 1945 à 1962, il est chef de la Section des marchés et des enquêtes au Service économie rurale du ministère provincial de l’Agriculture, sous la direction de J.-L. Descoteaux, agronome. (6) Le 29 janvier 1945, il présente la conférence « Un marché central métropolitain ». (7)

Pour la suite, il est directeur du service de l’Aménagement rural au ministère de l’Agriculture. En 1963, les agronomes Marcel Belzile et Victorin Lavoie font partie de son équipe, respectivement au contrôle des projets et à la mise en valeur. (8)

Il est directeur de la CARQ de 1941 à 1944 et vice-président en 1944-1945.

Sources :

1 : Répertoire numérique du fonds Elzéar Campagna (P289/B1), p. 20. Voir : P289_Campagna_Elzear_Rep_Nume.pdf (ulaval.ca)

2: Ministère de l’Agriculture, Service de l’Horticulture, 1939, 99 pages.
https://books.google.ca/books/about/Le_prix_de_revient_des_pommes_de_terre_d.html?id=RA9AAAAYAAJ&redir_esc=y

3 : Annales de l’ACFAS, Volume 7, 1941, p. 44. Voir : Annales de l’A.C.F.A.S. | BAnQ numérique

4 : Annales de l’ACFAS, Volume 8, 1942, p. 39. Voir : Annales de l’A.C.F.A.S. | BAnQ numérique

5 : Annales de l’ACFAS, Volume II, 1945, p. 37. Voir : Annales de l’A.C.F.A.S. | BAnQ numérique

6 : Le service téléphonique, gouvernement de la Province de Québec, ministère des Travaux publics, Agriculture et Colonisation.

7 : Le Bulletin des agriculteurs, avril 1945, Vol. XLI, No 4, Quelques nouvelles agricoles, Un marché central pour Montréal, p. 30. Voir : Le bulletin des agriculteurs / | BAnQ numérique

8 : Le service téléphonique, gouvernement de la Province de Québec, ministère des Travaux publics, Agriculture et Colonisation, 1963, p. 12.

L’agronome Hubert Hurtubise entre en 1 re année à l’Institut agricole d’Oka en 1930. Il y obtient, en 1934, son baccalauréat en sciences agricoles. Il est « Officier-réviseur de la Commission du Prêt Agricole Canadien (1935-1937), il passe au Crédit agricole provincial et y est devenu le bras droit de Paul Comtois. » (1). Il a donc été au début de l’Office du Crédit agricole du Québec, fondé en 1936, sous le gouvernement de l’honorable Maurice Duplessis.

Il est directeur de la CARQ en 1942-1943 et 6 mois en 1950-1951, vice-président de 1951 à 1953 et président 1953 à 1955.

Source :

1 : Père Louis-Marie, O.C.R. l’Institut d’OKA, Cinquantenaire 1893-1943, p. 312.

 

L’agronome Abel Raymond commence ses études à l’École d’agriculture d’OKA en 1909 et obtient son diplôme avec distinction, en 1912. « Il se rend au Collège d’agriculture de Guelph pour un stage de six mois. Dans Bellechasse, comme agronome, il fait une enquête générale, découvre les besoins et les ressources de cette région et il prêche la restauration de l’agriculture par la coopération agricole. Il fonde de nombreux syndicats, coopératives, caisses populaires, sociétés d’agriculture… » (1)

Il est, en 1913, l’un des cinq premiers agronomes nommés de la Province de Québec pour les comtés de Bellechasse et Dorchester.

Il a été le deuxième agronome à Plessisville, de 1916 à 1919, au Bureau de renseignements agricoles du ministère de l’Agriculture, à titre d’agronome du district d’Arthabaska et de Mégantic. (2)

L’agronome Abel Raymond est directeur de la section de 1942 à 1945.

Sources :

1 : Père Louis-Marie, O.C.R. L’Institut d’OKA, Cinquantenaire 1893-1943 p. 86.

2 : Bulletin agriculteurs vol. 4 no 1 Montréal, 11 janvier 1919, p. 13. Voir : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2440850


L’agronome Jean-Paul Pagé
entre en 2e année en 1937 à l’Institut agricole d’Oka et obtient son baccalauréat en sciences agricole lors de la promotion de 1940. « Président de sa promotion. Il préféra au fonctionnarisme traditionnel, un emploi dans une compagnie d’électricité, la Quebec Power Co., où il travaille à défendre les meilleurs intérêts des cultivateurs en les éduquant aux bienfaits innombrables de l’électricité dans l’organisation des fermes. » (1)

Il est président élu, en 1944-1945, de la Société agronomique de Québec, société fondée en 1920 et affiliée à l’ACFAS en 1934. (2)

Il est directeur de la CARQ en 1942-1943, président de 1943 à 1945 et à nouveau directeur de 1945 à 1947.

Sources :

1 : Père Louis-Marie, O.C.R. L’Institut d’OKA, Cinquantenaire 1893-1943, p. 383.

2 : Annales de l’ACFAS, Volume II, 1945, p. 37. Voir : Annales de l’A.C.F.A.S. | BAnQ numérique


L’agronome J.-Théophile Busque
obtient son diplôme de l’École d’agriculture de Sainte-Annede-la-Pocatière en 1934. Il sera d’abord agronome du comté de Beauce au ministère de l’Agriculture. « Théophile fonde plusieurs coopératives agricoles régionales et occupe la direction générale de l’École d’agriculture de La Pocatière. Plus tard, on lui décerne la médaille de l’Ordre du Canada. » (1) Cette dernière reconnaît des réalisations exceptionnelles, le dévouement remarquable d’une personne envers la communauté ou une contribution extraordinaire à la nation.

Le 1er juin 1938, à titre d’agronome de district de Beauceville, il préside la Journée avicole à Beauce Jonction, qui réunit plus de 300 fermières pour la visite du couvoir du syndicat avicole de la Vallée de la Chaudière et pour les conférences des agronomes et instructeurs avicoles Rolland Painchaud et J.-K. Laflamme qui leur donna tous les renseignements concernant la classification des œufs et des poules offerts en vente. (2)

Le 17 janvier 1942, avec sa conférence intitulée « La Centrale coopérative de la Province de Québec », M. Busque, « agronome chargé, par la Coopérative Fédérée de Québec, de répandre l’idée Coopérative, a bien voulu développer devant nous les grandes lignes de la coopération. » (3)

Il fait carrière pour la Coopérative Fédérée, au moins jusqu’en 1962. Le journal Le Guide fait état de son implication à la Chambre de commerce et à l’organisation des Fêtes du Deuxième centenaire de la paroisse de Sainte-Marie à titre de vice-président du Comité exécutif, en 1944.

Il a été directeur de la CARQ 1942-1943 et 1946-1947 et vice-président 1945-1946.

Sources :

1 : Patrimoine Beauceville, Famille de Théophile Busque et Françoise Beaulieu, Voir : https://www.patrimoine-beauceville.ca/famille-de-theophille-busque-et-francoise-gagne

2 : Le Guide, Ste-Marie, le 22 juin 1938, Jean-M. Carette, Éditeur, p. 1. Voir : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4149835

3: Le guide, 28 janvier 1942, Réunion de la Société Saint-Jean-Baptiste. Voir : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4149970