Les années soixante sont synonymes de changements, de modernisation et de rattrapage dans toutes les sphères de la société québécoise. Heureux sont les Québécois et en particulier les agronomes qui l’ont vécu. Elles sont souvent qualifiées de Révolution tranquille avec ses réformes politiques importantes et son ouverture sur le monde. L’agriculture, l‘agroalimentaire et la profession agronomique n’échappent pas à ce tourbillon. Avant de vous présenter nos bâtisseurs, leurs demandes et leurs principales activités à la chronique 21, il nous faut décrire la période de transition qui se conclue avec la modernisation de l’article 39 de la Loi des agronomes.
En agriculture, l’après-guerre est suivi d’une crise agricole qui se prolonge jusqu’au milieu des années ‘60. Par la suite, les tendances observées au cours des années ’50 s’accentuent avec la spécialisation des productions, la diminution du nombre de fermes, l’accroissement des superficies des fermes, la croissance des investissements et l’accès au crédit agricole. Nos gouvernements ciblent l’agriculture comme levier du développement régional. La gestion et la rentabilité des entreprises agricoles, la révision de la Loi des marchés agricoles et des plans conjoints sont sujets de l’heure. On parle de plus en plus d’agroéconomie et de formation contemporaine des agronomes.
L’évolution sectorielle est telle qu’en 1967, les agronomes à l’emploi du ministère de l’Agriculture déclarent être en nombre nettement insuffisant pour servir adéquatement l’ensemble des agriculteurs. « Il convient également de signaler la pénurie d’agronomes spécialisés dans différentes disciplines comme l’hydrographie, la zootechnie, l’aviculture, l’horticulture, la mise en marché, l’économie rurale, la gestion, etc. » (1)
L’application du nouveau Code du travail et du droit de syndicalisation permettent la possibilité de grève aux employés de la fonction publique provinciale, même des agronomes.
De plus, avec la création de la Faculté d’agriculture francophone unique et centrale et l’ouverture des deux Institut de technologie agricole, à Sainte-Anne-de-la-Pocatière et à Saint-Hyacinthe donnent une première diplomation de techniciens agricoles en 1965. Leur arrivée suscite bien des interrogations concernant leur place dans les services agronomiques. Après la consultation des sections régionales et de nombreux échanges avec l’Association des technologistes agricoles et un avis juridique, concernant les rôles de l’agronome et du technicien en respect de la loi des agronomes, le président de la Corporation, M. Joseph Jacob annonce, lors du congrès de 1968, que le technicien aura à travailler sous la surveillance d’un agronome.
Pour décrire la période de transition qui se conclue avec la modernisation de l’article 39 de la Loi des agronomes, avant de vous présenter nos bâtisseurs, leurs demandes et leurs activités à la chronique 20, voici un bref résumé des informations descriptives de la situation concernant la gestion et le développement des entreprises agricoles (19.1), la syndicalisation des agronomes (19.2), la participation étudiante à la vie de la Corporation (19.3) et le projet de modernisation de l’article 39 de la Loi des agronomes (19.4).
Source :
1 : J.-B. Roy, Histoire de la Corporation des agronomes de la province de Québec, 1937-1970, p. 157
19.1 Gestion et développement des entreprises agricoles
Au milieu du 20e siècle, l’agriculture québécoise se transforme, nous passons, définitivement, d’une agriculture vivrière à la ferme entreprise. Les notions de gestion, de rentabilité et de développement des entreprises agricoles deviennent d’actualité. Un comité propose un plan de développement de la gestion agricole basé sur l’approche collective, dans laquelle, les agronomes et en particulier les agroéconomistes vont faire la différence et se distinguer.
« Jusqu’au début des années 1960, force est de constater que peu de choses ont été faites pour accroître la capacité des agriculteurs en comptabilité et gestion agricole alors que le Québec accusait un retard considérable dans ce domaine. » (1)
La Faculté d’agriculture de l’Université Laval crée son Département d’économie rurale, en 1962. La Société du crédit agricole lance le premier système de comptabilité électronique postal en 1962. Le Conseil de recherche en économie agricole du Canada finance la création d’un système national de comptabilité informatisée (CANFARM) en 1964. La même année, l’Union catholique des cultivateurs (UCC) demande au ministre de l’Agriculture, l’agronome Alcide Courcy, de mettre en place un programme de gestion des fermes s’appuyant sur une formule collective. L’UCC y délègue Roger Perreault, directeur de son département d’économie rurale au Comité tripartite de la gestion agricole auquel se joignent le professeur Maurice Carel, (https://www.ulaval.ca/notre-universite/prix-et-distinctions/emeritat/maurice-carel) directeur du Département d’économie rurale de l’Université Laval et l’agronome Paul Robert de la division Gestion des fermes du Service de l’Aménagement de la ferme, au ministère de l’Agriculture.
En réponse à cette demande, le Département d’économie rurale de l’Université Laval inaugure son Centre d’information et d’analyses en gestion agricole (CIAGA) en 1966. Le premier syndicat de gestion, celui d’Iberville-Missisquoi, est mis sur pied en 1968 sur une base expérimentale par le ministère de l’Agriculture. Un nouveau baccalauréat, Agroéconomie, voit le jour en 1971 à la Faculté. Suit la fondation du groupe Agri-Gestion Laval en 1973, avec l’arrivée du professeur Raymond Levallois, agronome qui crée un système de comptabilité et gestion agricole par objectifs. En 1975, la Corporation demande une formation spécialisée en mise en marché au programme d’agronomie.
(Raymond Levallois (pulaval.com) https://www.pulaval.com/auteurs/raymond-levallois )
Note complémentaire : Jusqu’en 1985 les programmes de bio-agronomie et d’agroéconomie sont sous la responsabilité d’un seul et même comité de programme.
Source :
1 : Bernard Belzile, Histoire des syndicats de gestion agricole, Presses de l’Université Laval, 2019, p.45. Histoire des syndicats de gestion agricole – Bernard Belzile – Google Livres
19.2 La syndicalisation des agronomes de la fonction publique provinciale
Au cours de la même période, la révision majeure du code du travail (Bill 54) qui donne le droit de se syndiquer aux employés de la fonction publique provinciale, incluant les agronomes, a modifié une raison d’être de la Corporation, celle de défendre le traitement des agronomes à l’emploi du Gouvernement provincial. À la Section de Québec, ce sujet est un point chaud avec l’étude des Règlements de la Corporation en regard de l’activité des syndicats et des implications vis-à-vis de l’employeur.
« En 1963, une nouvelle question préoccupe les agronomes. Pour la première fois, le syndicalisme fait son apparition. À cette époque, un nombre considérable d’agronomes étaient à l’emploi du gouvernement provincial. » (1) Après vérification, les agronomes apprennent qu’ils sont syndicables. Ne reculant devant aucun effort pour représenter efficacement ses membres dans leurs revendications, la Corporation demande aux membres de ne pas adhérer à tout syndicat. Avec d’autres professions, elle appuie une résolution qui « a pour objet principal d’empêcher les professionnels, obligés de former des groupes distincts selon le bill 54, de s’affilier à des associations ou à des syndicats formés ou dirigés par des personnes non-membres de corporations professionnelles. » (2)
La Corporation nomme un comité d’étude sur la question du syndicalisme et informe les membres qu’« aucun article de la loi, des règlements et du code d’éthique ne défend aux agronomes de se syndiquer. » (3) En 1965, le Syndicat des fonctionnaires-agronomes du Gouvernement provincial voit le jour avec 440 membres et à sa tête l’agronome André Gagnon. (4)
La question du rôle de la Corporation de négocier des conditions de traitements ou de travail avec les employeurs revient constamment sur le tapis. Avec la présence du syndicat des agronomes qui prend dorénavant charge les revendications de ses membres syndiqués, la Corporation et quatorze autres incorporent, en mai 1965, le Conseil Interprofessionnel du Québec (CIQ).
À leur réunion générale sur le syndicalisme, des membres du Comité sur le syndicalisme de la Corporation explique l’absence de la Corporation dans le Code du travail et on souligne la formation du Conseil interprofessionnel du Québec. La soixantaine de participants, à l’unanimité, demande « que les agronomes-fonctionnaires forment un groupe-distinct du Syndicat des fonctionnaires et qu’un nouveau référendum soit organisé chez tous les agronomes pour savoir, si oui ou non, la Corporation doit être inclue dans le Code du travail à l’article 20. » (5)
À la deuxième réunion générale du syndicalisme conjointe à Québec, 50 membres de Québec, 8 du Lac St-Jean et 20 de La Pocatière, l’assemblée votent unanimement pour la formation d’un syndicat spécifique aux agronomes du Québec, un groupe distinct du Syndicat des fonctionnaires. (6)
Suite à la grève des professionnels de la fonction publique provinciale, en 1966, le président Jean Marie Fortin croit « que le temps est venu de faire valoir la profession puisque les agronomes n’ont pas été traités sur la même base que les autres professionnels. » (7) On parle de rétrogradation des agronomes qui font un travail professionnel, de l’effet psychique sur l’ensemble des agronomes et sur la Faculté avec un nombre de demandes d’admission inférieurs aux années précédentes. Le bureau de direction de la Section prie la Corporation « d’amorcer des pourparlers avec les autorités du Gouvernement provincial afin de revaloriser la profession agronomique au même titre que les professionnels du groupe A. » (8)
Fondé en 1968, le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) en vient à être le seul représentant collectif des fonctionnaires permanents, temporaires et occasionnels qui sont membres du personnel de la fonction publique au sens de la Loi sur la fonction publique, dont les agronomes.
Source :
Photo : https://www.lepinecloutier.com/necrologie-avis-de-deces/63013-andre-gagnon
1 : François Hudon, L’action agronomique au Québec, son histoire – son œuvre, Ordre des agronomes du Québec, 1987, p. 130
2 : François Hudon, L’action agronomique au Québec, son histoire – son œuvre, Ordre des agronomes du Québec, 1987, p. 131
3 : François Hudon, L’action agronomique au Québec, son histoire – son œuvre, Ordre des agronomes du Québec, 1987, p. 132
4 : J.-B. Roy, Histoire de la Corporation des agronomes de la province de Québec, 1937-1970, p. 152
5 : Procès-verbal, Réunion générale sur le syndicalisme, CARQ, 16 janvier 1965
6 : Procès-verbal, Réunion générale sur le syndicalisme, CARQ, 20 février 1965
7 et 8 : Procès-verbal, Bureau de direction, Corporation des agronomes de la région de Québec, 14 sept. 1966
19.3 Les étudiants en agronomie et la Corporation des agronomes
Avec l’effervescence des années soixante, il ne faut pas passer sous silence la contestation générale étudiante. Les étudiants en agronomie n’échappent pas à cette ébullition. Ils réclament une participation à la vie de la Corporation qui accepte l’intégration des étudiants en agronomie avec la collaboration de la Section de Québec.
La section de Québec multiplie les actions pour établir les liens avec les étudiants de la Faculté récemment sise sur le campus de l’Université Laval. Dès 1963, M. Benoit Lavigne, directeur à la Section, suggère « que les étudiants en agronomie fassent partie de la Corporation des Agronomes à titre de membre junior. Que les étudiants de 4e année soient invités à participer à nos réunions d’études. » (1)
De 1963 à 1965, la Section organise conjointement avec les étudiants en agronomie de la Faculté les lundis agronomiques. Ce sont des mini-conférences, de 15 à 20 minutes, suivis d’échanges sur divers sujets d’intérêt pour les étudiants en agronomie ou qui s’adressent spécifiquement aux étudiants de 4e année en agronomie. Les sujets traitent de problèmes agricoles dans le cadre de l’économie rurale, de la vulgarisation agricole, de l’industrie animale, du marché du travail en agronomie, des champs d’intervention et des carrières en agronomie, du rôle de l’agronome, etc.
La Section appui le journal étudiant « Le Point » et vise à mieux informer les étudiants en agronomie. Elle demande à la CAPQ de faire parvenir un montant de 25$/année pour démontrer sa compréhension face au problème financier des étudiants.
À la demande de la Section, la Corporation, à son AGA de 1968, précise les modalités d’intégration des étudiants en agronomie. Elle « forme un comité d’étude des modalités et de la forme possible d’une participation de la part des étudiants en agronomie, compte tenu que ceux-ci ne pourraient faire partie de l’administration. » (2)
En mars 1969, les étudiants préparent et présentent au Conseil de la Section un mémoire dans lequel ils demandent d’être mieux informé et proposent la représentation d’un étudiant sur le CA de la Corporation. « Suite au rapport du Conseil administratif de la section de Québec, sur les modalités d’une meilleure collaboration entre les agronomes et les étudiants en agronomie, le Conseil administratif de la Corporation décide que les étudiants de 3e et 4e années recevront, au même titre que les membres, les publications de la Corporation; leurs noms seront portés à la connaissance des sections afin que ces futurs agronomes soient informés et invités à participer à la vie des sections. » (3)
Après l’étude de moyens de multiplier les contacts entre les étudiants et la CAPQ, il est convenu de reconnaître « aux étudiants de troisième et quatrième année de se regrouper en section apparentée à celles de la Corporation, sans lien direct toutefois, ni de regard, sur la vie de la Corporation. » (4) Nous n’avons pas trouvé de suite à cette décision.
Par la suite, la Section de Québec multiplie les rencontres des futurs agronomes et les activités conjointes tels : les journées agronomiques et des ateliers avec des sujets variés tels : le corporatisme, le syndicalisme, les problèmes étudiants, les étudiants et les agronomes et étudiants contre agronomes. La soirée des finissants prend la forme suivante : assermentation à 5h, cocktail à 6h, souper à 6 ½ ou 7h). L’invitation des étudiants aux activités de la Section a été récurrente depuis l’arrivée de la Faculté sur le Campus UL.
Le 4 mars 1972, à la démission d’un directeur du Conseil de la Section, l’agronome Marc J. Trudel propose qu’on nomme un étudiant gradué. Depuis, la Section de Québec a toujours maintenu les liens avec les étudiants des programmes de l’Université Laval donnant accès à la profession. Les sujets priorisés sont les carrières agronomiques, le placement, le réseautage, les bourses étudiantes, l’actualité et les enjeux agricoles, la préparation à l’examen de l’OAQ et le parrainage.
Les implications marquantes de la Section et de l’Ordre à la FSAA ont été la présence au CA et au Salon de la SAAC, la participation aux journées carrières, la présence d’une journée/semaine avec les agronomes Roseline Drolet (1984-1989) et Lucie Goulet (1990-1996) et la création en 1996 par Luc Cyr et l’Association générale des étudiants de la Faculté (AGETAAC) du Comité de liaison étudiant-OAQ avec le mandat d’organiser des activités en lien avec le cheminement préparatoire à la vie professionnelle et le développement du sentiment d’appartenance à la profession. Le Comité de liaison s’est poursuivi jusqu’en 2006 avec la collaboration de Josée Cadieux, Luc Pelletier et Karinne Normand, directeurs et directrices de la Section.
En 2015, le projet d’affiliation des étudiants en agronomie à l’Ordre, piloté par Luc Cyr, directeur à la Section et Éric Lavoie, vice-président de l’OAQ et de représentants des programmes donnant accès à la profession a conduit à l’obtention du statut de candidat à la profession d’agronome en juillet 2016. (Note1)
Un agronome, étudiant de deuxième cycle, siège actuellement sur le Conseil de la Section.
Sources :
1 : Procès-verbal, Bureau de direction, Corporation des agronomes de la région de Québec, 18 oct. 1963
2 : J.-B. Roy, Histoire de la Corporation des agronomes de la province de Québec, 1937-1970, p. 163
3 : J.-B. Roy, Histoire de la Corporation des agronomes de la province de Québec, 1937-1970, p. 169
4 : François Hudon, L’action agronomique au Québec, son histoire – son œuvre, Ordre des agronomes du Québec, 1987, p. 135
Note 1 : Le statut de candidat à la profession d’agronome offre les mêmes droits et avantages que le statut de membre agronome, sauf ceux de porter le titre d’agronome, d’utiliser les initiales « agr. » et de pratiquer l’agronomie. De plus, le candidat à la profession d’agronome ne peut ni voter ni être candidat aux élections.
19.4 De l’article 39 de la Loi des agronomes à l’article 24 de la Loi sur les agronomes
Au début de la période 1963-1973, lors des Congrès annuel, des amendements sont apportés aux règlements de la Corporation, si bien qu’on pense à moderniser la Loi des agronomes et en particulier son article 39 concernant les fonctions exclusives aux agronomes avec la nouvelle réalité agricole et la venue des techniciens et technologistes agricoles dans le champ de l’agronomie.
En décembre 1965, le conseil administratif de la Corporation demande à la législature des amendements à la loi de la Corporation des agronomes. Suite au travail des sections, des études et des consultations lors des congrès, un référendum et de nombreux reports, « le secrétaire général informait les agronomes en décembre 1971 de l’intention du gouvernement provincial de faire adopter un Code des professions (C-26 – Code des professions (gouv.qc.ca) (Bill 250). De plus, la loi des agronomes allait être revue en fonction des règlements de ce code (Bill 258). » (1) « La Corporation rédigea un mémoire basé sur les commentaires et opinions des sections et l’achemina à la commission parlementaire via le Conseil Interprofessionnel. » (2)
« Le législateur a tenu compte de tous les amendements proposés par la Corporation, qui sera désignée sous le vocable de l’Ordre des agronomes du Québec. Le Législateur a approuvé presqu’en entier la définition proposée par le Conseil administratif à son assemblée des 8 et 9 février 1973 et qui avait été approuvée par 80% des membres. » (3) Ainsi, l’article 39 est remplacé par l’article 24 de la Loi sur les agronomes que nous utilisons encore en 2021. (https://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/document/lc/A-12)
Une fois de plus, la Section de Québec a été collaboratrice à l’étude de l’article 39 de la Loi constituant la Corporation. Lors de son AGA de 1965, une soixantaine de membres proposent d’inclure l’idée d’alimentation humaine, le drainage superficiel et sous-terrain, la construction rurale, la mécanique agricole (Génie rural), de modifier le terme mise en marché, la coopération agricole, le conditionnement du sol et d’ajouter « aux techniciens agricoles » (4)
L’esprit et le cadre de la nouvelle loi s’inscrit dans la continuité. Ainsi l’article 2 de la Loi sur les agronomes de 1973 spécifie que « L’ensemble des personnes habilitées à exercer la profession d’agronome au Québec constitue une corporation désignée sous le nom de « Corporation professionnelle des agronomes du Québec » ou « Ordre des agronomes du Québec ». (5) Le titre de Corporation disparait en 1994.
Sources :
1 et 2 : François Hudon, L’action agronomique au Québec, son histoire – son œuvre, Ordre des agronomes du Québec, 1987, p. 128
3 : François Hudon, L’action agronomique au Québec, son histoire – son œuvre, Ordre des agronomes du Québec, 1987, p. 129
4 : Procès-verbal, Assemblée générale annuelle, Corporation des agronomes de la région de Québec, 15 mars 1965
5 : Loi sur les agronomes, Chapitre_A-12 (4).pdf (Évolution de la Loi sur les agronomes de 1973 à 2021) https://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/document/lc/A-12