En 1942, après cinq années d’effort, de réflexion, de consultation, de révision et de présentations, la profession d’agronome devient officiellement reconnue. La loi constituant la Corporation des agronomes de la province de Québec accorde le statut légal de profession aux agronomes. Ses objets et ses articles de loi contenaient alors les principaux fondements utiles pour encadrer la profession et notre vie associative, jusqu’à aujourd’hui. Le 30 juin 1942, au premier jour de ses assises historiques, l’assemblée générale de la Section de Québec fait la cession de ses biens à la nouvelle Corporation.
Le 1er juillet 1942, lors de son mandat de premier ministre du Québec 1939-1944, l’agronome Adélard Godbout (Adélard Godbout. D’agronome à premier ministre : une ascension fulgurante – Histoire Québec – Érudit (erudit.org)) est présent à Sherbrooke, au banquet du 6e congrès de la Corporation des agronomes. Sous la présidence de J.-Antonio Sainte-Marie, et devant plus de 600 convives, le confrère-agronome tient à remettre, en personne, la charte aux agronomes du Québec, la première Loi des agronomes, la première du genre au Canada. La bataille pour l’obtention de la charte aura duré cinq ans, de 1937 à 1942, sous la direction d’Henri-C. Bois (Société d’histoire de Montarville – Programmation 2013-2014 (shmontarville.org))
Si vous pensiez que tout débute avec l’Ordre des agronomes, sachez que la Loi constituant La Corporation des agronomes de la province de Québec sanctionnée le 29 mai 1942, contenait les principaux articles de ce que nous connaissons aujourd’hui:
- Le pouvoir sur les sections : création, abolition et mise sous tutelle (Art. 6 al. 3d);
- La détermination du montant de la contribution annuelle des membres (Art. 6 al. 3e);
- Le maintien de l’honneur, de la dignité et de la discipline de ses membres (Art. 6 al. 3b);
- Le registre des agronomes (Art. 13);
- L’émission ou le refus du permis d’étude de la profession (Art. 22 à 24);
- La gestion des examens d’admission à la pratique et l’émission du permis d’exercice de la profession à ceux qui réussissent l’examen oral et écrit (Art. 25 à 37);
- La définition du champ de pratique de l’exercice de la profession d’agronome (Art. 39);
- La surveillance de l’exercice illégal de la profession et de l’usurpation du titre (Art. 39).
En 1942, la loi allait même plus loin avec l’exemption de l’examen d’admission pour les détenteurs d’un diplôme de docteur ou de maître ès sciences agricoles ou d’un diplôme jugé équivalent (Art. 45).
La Corporation des agronomes de la province de Québec a servi essentiellement à promouvoir et valoriser le travail des agronomes. Ses objectifs étaient principalement : le développement de la science agronomique, la propagande et la vulgarisation des données scientifiques, l’organisation et la tenue de conférences publiques, d’initiatives agronomiques et de cours de perfectionnement, l’étude et la discussion de toute question d’ordre agronomique, l’encouragement et l’aide aux recherches, la protection de ses membres par la reconnaissance légale de leurs droits exclusifs à l’exercice de la profession et la collaboration avec les associations similaires. La confiance que cette loi a générée dans l’esprit de chacun de ses membres était énorme et a mené en bloc à la mise en place d’une réalité qui a dépassé amplement le cadre ouvert et ambitieux qu’elle suscitait auprès de nombreux universitaires du Québec. Elle sera graduellement remplacée par l’Ordre des agronomes du Québec, dans les années 1970. (1)
Le texte de la Loi constituant La Corporation des agronomes de la province de Québec fait état « qu’il y a actuellement, dans la province de Québec plus de six cents porteurs de diplôme agronomiques décernés par les universités de la province de Québec ». (2) J.-B. Roy mentionne que la Corporation compte presque 500 membres à la fin de l’année 1941. (3)
Sources:
1: J.-B. Roy, agr., Histoire de la Corporation des agronomes de la Province de Québec, 1937/1970, p. 56 et 57.
2: Loi constituant La Corporation des agronomes de la province de Québec, p.1 (https://www.opq.gouv.qc.ca/fileadmin/documents/Systeme_professionnel/Historique/Constitution_des_ordres/1900-1972/1942_LoiCorporationAgronomes.pdf)
3: J.-B. Roy, Histoire de la Corporation des agronomes de la Province de Québec, 1937/1970, p. 63.
12.1 Composition du premier Conseil administratif de la CAPQ
Le conseil administratif de la Corporation des agronomes de la province de Québec (CAPQ) devait se composer d’un président et de deux vice-présidents, du président du conseil de chacune des corporations de sections, ou de son substitut, et d’un secrétaire-trésorier choisi par le conseil administratif. Le premier Conseil de la CAPQ se composait de MM. Charles Gagné, président ; William Houde, premier vice-président ; Émile-A. Lods, deuxième vice-président, et des présidents des sections de 1938.
Les présidents de sections qui ont secondé l’exécutif de la Corporation des agronomes composé de Henri-C. Bois, président (1935-1942); Émile-A. Lods (1935-1942), représentant du Collège Macdonald, et Roger Charbonneau, secrétaire (1935-1938) qui a été remplacé par Roméo Martin (1938-1939) et ensuite René Monette (1939-1960), sont:
- Québec : Henri-C. Bois (1933-1938), André Auger (1938-1940) et J.-A. Proulx (1940-1943);
- La Pocatière : J.-E. Thériault (1938-1940), Florian Champagne (1940-1942) et Roméo Latulippe (1942-1943);
- Montréal : Roger-P. Charbonneau (1935-1938), William Houde (1938-1939), Anthime Charbonneau (1939-1940 et 1949-1950), Alfred Savoie (1940-1942) et J.-E. Duchesne (1942-1944);
- Trois-Rivières–Nicolet : Elzéar Roy (1938-1943);
- Lac-Saint-Jean–Saguenay : Adhémar Belzile (1938-1939) et Hector-Brouillard (1939-1943);
- Rivière-du-Loup–Gaspé : J.-Ernest Dubé (1938-1942) et R. Langlois (1942-1945);
- Cantons-de-l’Est : Stéphane Boily (1938), J.-Lemire (1938-1940) et J.-Antonio Sainte-Marie (1940-1943);
- Abitibi-Témiscamingue : J.-R. Gauthier (1938-1939 et 1940-1943) et Jos. Bégin (1939-1940);
- Hull : J.-Thomas Rollin (1942-1943);
- Saint-Hyacinthe : Mise en place de la section en 1957;
- Sainte-Anne-de-Bellevue : Mise en place de la section en 1968.
En appui au nouveau conseil administratif, l’assemblée désigna Henri-C. Bois, au poste de syndic et MM. J.-A. Proulx, Gustave Toupin et Elzéar Campagna pour faire partie du comité d’appel. M. Roméo Martin est choisi comme vérificateur.
Les agronomes ont été nombreux à s’associer dans le projet de se doter d’une association provinciale. À titre d’exemple, pour la rédaction de la constitution de la Corporation, Henri-C. Bois et Roger P. Charbonneau ont été assistés de Charles Gagné, Elzéar Campagna, Omer Caron, Émile.-A. Lods, Alfred Savoie, Aimé Gagnon, G. Mayrand et S. Boily.
Source : J.-B. Roy, agr., Histoire de la Corporation des agronomes de la province de Québec, 1937/1970, p. 70 et 238 à 240.
12.2 Les officiers et les agronomes nommés du premier Conseil administratif de la CAPQ
Nous vous présentons les officiers et les agronomes nommés du premier Conseil administratif de la Corporation des agronomes de la province de Québec (CAPQ) de 1942.
La vie professionnelle des agronomes suivants est déjà décrite dans les chroniques antérieures :
- Charles Gagné (voir chronique 9.2)
- Elzéar Campagna (voir chronique 9.3)
- Émile-A. Lods (voir chronique 8.1)
- Roméo Martin (voir chronique 8.3)
- Henri-C. Bois (voir chronique 4.2)
- J.-A Proulx (voir chronique 11.2)
L’agronome William Houde obtient un diplôme de l’Institut agricole d’Oka en 1921. Il est donc de la promotion d’Henri-C. Bois et de Roger Charbonneau. Les trois étaient du premier Conseil général de la Corporation en 1937.
« William Houde est un des types les plus actifs de la Corporation des Agronomes et, depuis des années, au service de la C.I.L. (Canadian Industries Limited), section des engrais chimiques où il est le spécialiste agronome apprécié et gérant pour le Québec. Il avait été, auparavant, instructeur en grande culture et agronome dans le comté de Drummondville. » (1)
« Toujours en poste à la Canadian Industries Limited depuis 1931, il la quitte en 1948. L’année suivante, il fonde la Cie William Houde Ltée et construit à La Prairie son usine de fabrication d’engrais chimiques. Il a dirigé cette compagnie jusqu’à sa retraite. Il a ensuite fait partie de son conseil d’administration jusqu’à son décès, à La Prairie, en 1981. » (2)
William Houde a été président de la Corporation des agronomes de la Région de Montréal (1938-1939), vice-président de la CAPQ de 1942 à 1944 et président de la CAPQ en 1944-1945.
Sources :
1 : Père Louis-Marie, O.C.R., L’Institut d’OKA, Cinquantenaire, 1893-1943, p. 209.
2 : L’agronome William Houde, Toponymie : rue Houde – Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine (shlm.info).
Photo William Houde : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2857094
L’agronome Gustave Toupin « S’inscrit à l’Institut agricole d’Oka en 1916. Ses études agronomiques terminées (promotion 1919), il part faire une maîtrise à l’Université Cornell (N.Y.) où il rédige une thèse sur les vitamines, sujet tout à fait neuf à l’époque. Il devient professeur à l’Institut agricole d’Oka en 1921. » (1)
Il a été vice-président de la CAPQ 1947-1951 et président de la CAPQ de 1951 à 1953.
Source :
1 : Gustave Toupin, tiré de Okami, Journal de la Société d’histoire d’Oka, vol. XVIII, no 2, Automne 2003, p. 16.
L’agronome René Monette obtient un diplôme de l’Institut agricole d’Oka en 1936.
« Après son cours agronomique, stagiaire à l’École des Hautes Études commerciales de Montréal, d’où il sort diplômé. » (1)
Il est « inspecteur de coopératives (1938-1939), secrétaire trésorier de la Corporation des agronomes du Québec (1939-1960), membre et secrétaire du Comité d’étude sur l’enseignement agricole et agronomique (1960-1961), secrétaire de la Commission d’enquête sur l’agriculture au Québec (1965-1968), conseiller de la Régie des marchés agricoles depuis 1960. » (2)
Son mandat de 21 ans à la Corporation lui a permis d’avoir un apport significatif à « la charte professionnelle, les services et les comités de la Corporation, le fonds de bourses d’étude, la revue « Agriculture », le bulletin professionnel « Agro-Gazette », les journées ou les semaines agronomiques, la rédaction des mémoires, l’organisation des congrès annuels, les relations extérieures, les amendements aux règlements, etc. » (3)
Sources:
1: Père Louis-Marie, O.C.R., L’Institut d’Oka, Cinquantenaire 1893-1943, École agricole, Institut agronomique, École de médecine vétérinaire, p. 337.
2: Groulx–Mes mémoires tome III, 1972.djvu/294-Wikisource https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Groulx_-_Mes_m%C3%A9moires_tome_III,_1972.djvu/294
3: J.-B. Roy, agr., Histoire de la Corporation des agronomes de la Province de Québec, 1937/1970, p. 198
12.3 Les directeurs du premier Conseil administratif de la CAPQ
Nous vous présentons les directeurs du premier Conseil administratif de la Corporation des agronomes de la province de Québec (CAPQ) de 1942.
Josaphat-Ambroise Proulx (voir chronique 11.2) a été directeur en 1938-1939, et président de 1941 à 1943, à la section de Québec de la Corporation des agronomes du Québec (CAQ).
L’agronome Elzéar Roy entre en première année à l’Institut agricole d’OKA (IAO) en 1914 et obtient son baccalauréat en sciences agricoles en 1918. Il est de la même promotion que Josaphat-Ambroise Proulx et Henri-Joseph Lauzière.
« Au sortir de l’IAO, il fit son service militaire (1918); devient sous-agronome à Montmagny (1920); agronome à Maskinongé (1921-1937); agronome régional du district 18 avec résidence à Louiseville, depuis 1937. » (1) Le district 18 comprenait les régions de Champlain, Maskinongé et Saint-Maurice.
Il obtient l’Ordre du mérite agronomique en 1958, alors qu’il est encore agronome à Trois-Rivières. De 1938 à 1943, il est président de la Corporation des agronomes, section de Trois-Rivières-Nicolet.
« Les autres organismes qui ont bénéficié de son concours ne se comptent pas. Les cercles de jeunes éleveurs, de jeunes agriculteurs, de fermières, les sociétés d’élevage, les sociétés d’agriculture, les clubs 4-H, les associations forestières, les associations de chasse et de pêche n’en sont que quelques-unes. » (2)
Sources:
1: Père Louis-Marie, O.C.R., L’Institut d’OKA, Cinquantenaire, 1893-1943, p. 175.
Photo d’Elzéar Roy, agr. lors sa remise de l’Ordre du Mérite agronomique, en juillet 1958, par Mgr. Arthur Douville.
Journal Le nouvelliste, juillet 1958, https://www.vosoriginesyourroots.org/t6957-famille-roy
L’agronome J.-Roméo Latulippe est admis à la profession en 1917.
Lors d’une réunion des 429 producteurs de lin du Bas-de-Québec, « comme il est question de construire un nouveau local, pour entreposer la graine, les cultivateurs ont eu l’avantage d’entendre M. J.-R. Latulippe, agronome spécialiste en culture du lin, qui leur a fourni des explications sur les plans et devis qu’il a préparés. » (1) Charles Gagné, est le président de la Linerie Coopérative de Kamouraska.
Selon les Archives d’Elzéar Campagna, Roméo Latullipe a été l’un des investigateurs de l’Enquête concernant la possibilité d’établir un centre de production de pommes de terre sur la côte septentrionale du Saint-Laurent. (2) En 1942-1943, il est président de la Section de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
Source :
1: Gazette des campagnes, Sainte-Anne (Kamouraska), 1er mai 1942, page 82. Voir : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3623212
2: Répertoire numérique du fonds Elzéar Campagna (P289/C3/2,4), août 1939, page 85. Voir : P289_Campagna_Elzear_Rep_Nume.pdf (ulaval.ca)
L’agronome Joseph-Édouard Duchesne entre à l’Institut agricole d’Oka (IAO) en 1917. Il est de la promotion 1921 et parmi ses collègues nous trouvons Henri-C. Bois, William Houde et Roger Charbonneau. « Secrétaire de la Société de pomologie du Québec; propriétaire d’un grand verger modèle; vendeur admirable de tous ses fruits et de ceux des autres. Car, il faut ajouter qu’il a fondé une coopérative pomicole qui est devenue la grande préoccupation de sa vie. Pour elle, il a sacrifié le fonctionnarisme, préférant faire uniquement du commerce. Il demeure cependant professeur de pomiculture à l’IAO. » (1)
Il est président de la section de Montréal de 1942 à 1944.
Source :
1 : Père Louis-Marie, O.C.R., L’Institut d’OKA, Cinquantenaire, 1893-1943, p. 208.
L’agronome H.-L. Brouillard obtient son diplôme de l’École d’agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière en 1926. En 1933, il est agronome à Roberval Nord, au district no 20 du ministère de l’Agriculture. (1)
Il est président de la Section Lac-Saint-Jean de 1939 à 1943 et en 1948-1949.
L’article 3 de la Loi constituante de 1942 le présente comme évaluateur. En 1959, l’École supérieure d’agriculture nous informe qu’il est à l’emploi de Prêt agricole canadien. (2)
Source :
1: Bulletin des agriculteurs, mai 1933, 250 techniciens agricoles au service des cultivateurs de la province de Québec, p. 6 https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2441596
2: Que sont devenus nos anciens? École supérieure d’agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, 1859-1959, La bonne Terre, Juillet-Août 1959, p. 33.
L’agronome Raymond Langlois entre à OKA en deuxième année en 1919 et obtient son diplôme en 1922. Il y a côtoyé la promotion 1921 de J.-E. Duchesne, Henri-C. Bois, William Houde et Roger Charbonneau. Il a été « assistant-agronome (1923-1927) et spécialiste en élevage des animaux à fourrure à la Cie d’élevage de Matane (1927-1930); depuis 1931, agronome de Frontenac Nord avec résidence à Lambton » (1) Nous avons validé que c’était toujours le cas en 1933. Il est président de la section Rivière-du-Loup-Gaspé de 1942 à 1945.
Source :
1: Père Louis-Marie, O.C.R., L’Institut d’OKA, Cinquantenaire, 1893-1943, p. 218.
L’agronome J.-Antonio Sainte-Marie, après avoir suivi les cours abrégés d’agriculture au Collège Macdonald, poursuit au baccalauréat en sciences agricoles et est reçu agronome en 1916. Il débute sa carrière avec une tâche à la Ferme expérimentale à Ottawa. De 1921 à 1937, il est régisseur à la Station expérimentale de La Pocatière et, de 1937 à 1952, à la Station expérimentale de Lennoxville. (1)
« Plus tard, on reconnaît les mérites et les succès de M. Sainte-Marie. La Médaille d’or du Mérite agricole lui échoit ainsi que la présidence de l’Association nationale des éleveurs Ayrshire et celle des chevaux percherons. Ensuite, on le charge de la présidence du Conseil provincial des semences, de la Corporation des agronomes, Section de Sherbrooke. Il est enfin choisi à titre de directeur du Conseil canadien des cercles de jeunesse rurale et membre du Conseil des recherches. » (2)
L’article 3 de la Loi constituante de 1942 le présente comme régisseur.
En 1947, J.-A. Sainte-Marie, régisseur de la Ferme expérimentale de Lennoxville, est membre du premier Conseil des Recherches Agricoles du ministère de l’Agriculture du Québec. Le Conseil est sous la présidence du Dr Georges Maheux, directeur de l’information et des recherches. (3) En 1960, Il est commandeur de l’Ordre du mérite agronomique.
De 1940 à 1943, il est président de la Section des Cantons-de-l’Est.
Sources :
1: CENT MOISSONS, Direction générale de la recherche, Agriculture Canada, 1886-1986, T.H. Anstey, Série historique No. 27, 1986, p. 430 et 431.
2: Silhouettes, Jean-Charles Magnan, p. 239 à 241.
3: Conseil des recherches créé par l’honorable Barré, Gazette des campagnes, Sainte-Anne (Kamouraska), 12 juin 1947, page 3. Voir: https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3623226?docsearchtext=ste-marie%20régisseur
L’agronome J.-R. Gauthier est admis à l’École d’agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière en 1920. Il est un confrère de classe d’Elzéar Campagna et d’André Auger. Son héritage de fils et petit-fils de cultivateur le dirige, tout naturellement, vers les études d’agronomie. Il obtient son baccalauréat en sciences agricoles en 1923 et, dès février 1924, la direction de l’École l’engage comme professeur de botanique. (1)
Il est agronome à Rimouski en 1933. (2)
L’article 3 de la Loi constituante de 1942 le présente comme agronome régional.
En 1938-1939 et 1940-1943, il est président de la Section Abitibi-Témiscamingue. (3)
Sources :
1: Répertoire numérique du fonds Elzéar Campagna, Josée Pomminville, Juin 2012, sous-série P289/B1 : Correspondance p. 19 et P289/A2/2.
2: Documents iconographiques p. 52. Voir P289_Campagna_Elzear_Rep_Nume.pdf (ulaval.ca)
3: J.-B. Roy, agr., Histoire de la Corporation des agronomes de la province de Québec, 1937/1970, p. 239.
L’agronome Thomas Rollin entre en 2e année en 1917 à l’Institut agricole d’Oka (IAO) et obtient son diplôme en 1920. « Depuis 1922, il est agronome officiel de Papineau, avec résidence à Papineauville. » (1) En 1933, il est présenté comme Agronome du comté de Papineau. (2) En 1942-1943, il est président de la Section de Hull.
Sources :
1: Père Louis-Marie, O.C.R., L’Institut d’OKA, Cinquantenaire, 1893-1943, p. 198.
2: Bulletin des agriculteurs, mai 1933, 250 techniciens agricoles au service des cultivateurs de la province de Québec, p. 6 https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2441596