Dumar Carillo Vega est agronome dans la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec depuis 2015. C’est en Colombie, sa terre natale, qu’a grandi son intérêt pour la science derrière l’agriculture. Aujourd’hui, Dumar œuvre au sein du Ministère de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques. Ayant grandi sur une pépinière, l’environnement occupe une très grande place dans son parcours professionnel.
Pourquoi avez-vous choisi de devenir agronome ?
Je pense que le milieu où j’ai grandi a eu une certaine influence dans le choix de ma profession. Quand j’étais enfant, nous vivions dans une pépinière, ça m’a donné envie de faire mes études secondaires dans une école avec une concentration en agriculture. Par la suite, j’ai fait mon baccalauréat en ingénierie agronomique à l’Université de los Llanos, située dans une région agricole de mon pays d’origine, la Colombie. J’ai toujours aimé l’idée qu’une personne puisse cultiver une partie des aliments qu’il consomme.
Pour vous, être agronome c’est… :
Être à l’écoute du producteur agricole pour l’informer ou le conseiller dans la gestion de son entreprise, selon notre spécialité.
Quelles sont les qualités essentielles d’un bon agronome et pourquoi ?
L’agronome doit avoir notamment une démarche structurée et très organisée, il doit être rigoureux et bon communicateur afin de répondre aux attentes de son client, de son employeur et du public tout en respectant les règles de sa profession.
Quel est votre emploi actuel ?
Analyste pour le Ministère de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MELCC).
Comment, dans votre travail, contribuez-vous au secteur de l’agriculture ou de l’agroalimentaire québécois ?
Par mon travail, je contribue à trouver un équilibre entre l’agriculture et l’environnement, en assurant la conformité environnementale des projets agricoles assujettis à une autorisation ministérielle.
Comme professionnel œuvrant en lien avec l’agriculture et l’agroalimentaire, réussissez-vous à voir l’avenir avec un œil optimiste ?
Oui, malgré les énumérables défis que nous imposent les changements climatiques et les habitudes changeantes des consommateurs, la profession a su s’adapter pour bien répond à ses nouvelles demandes. Je suis convaincu que l’on continuera à le faire.
Votre plus grande réalisation, à ce jour, en tant qu’agronome ?
En tant qu’agronome immigrant allophone, je pense que ma plus grande satisfaction a été quand j’ai réussi à apprendre le français et devenir membre de l’OAQ.
Qu’aimeriez-vous réaliser à court / moyen terme dans votre profession ?
Devenir propriétaire d’une parcelle de terre où je pourrais faire pousser des légumes et élever des animaux pour ma propre consommation et celle de ma famille.
EN RAFALE :
• Votre objet personnel auquel vous ne pourriez- vous passer pour faire votre travail (autre que téléphone et ordinateur) : Mes lunettes, car mes bras ne me permettent plus d’éloigner les documents que je dois consulter ou lire.
• Votre aliment québécois favori : Le sirop d’érable.
• Une devise qui colle bien avec votre manière de penser : Le travail en équipe est moins lourd pour nos épaules.
• Votre lieu favori dans votre région : Le parc de la Mauricie.