En 2015, les mesures prises par Santé Canada qui visent à protéger les abeilles contre l’exposition aux néonicotinoïdes étaient très spécifiques à l’utilisation des semences enrobées des néonicotinoïdes. Les suivis de la qualité de l’eau que réalise le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), démontrent la présence de néonicotinoïdes à proximité d’autres secteurs de production, que celle de grandes cultures et qui dépassent les critères de vie aquatique chronique. En mars 2018, la justification agronomique a donc été mise de l’avant par le MELCC pour toutes les production agricoles destinées à la culture en champs qui utilisent les néonicotinoïdes afin d’obtenir des gains importants en matière de protection de la santé de la population et des producteurs agricoles, des pollinisateurs et de l’environnement.

Les nouvelles exigences réglementaires visent à favoriser l’accompagnement professionnel des agriculteurs pour l’adoption de la lutte intégrée des ennemis des cultures et le recours à des moyens de lutte à moindre risque. Le Guide de bonnes pratiques visant à réduire l’utilisation et les risques des insecticides de la famille des néonicotinoïdes dans la culture de pommes de terre a donc été développé en ce sens.

L’Ordre des agronomes du Québec a coordonné les travaux de ce guide, en collaboration avec plusieurs agronomes œuvrant au sein de différentes organisations.

L’Ordre invite tous les agronomes impliqués en phytoprotection dans la pomme de terre à s’approprier le contenu et à faire la promotion des bonnes pratiques auprès des producteurs de pommes de terre.

Pour consulter le Guide de bonnes pratiques.

 

Raymond Leblanc, agr., M.Env., MBA
Conseiller en pratique professionnelle