Pour une agriculture performante et durable grâce à de l’accompagnement de proximité
Encore une fois cette année, Sollio Agriculture est fière de participer au Congrès de l’Ordre des agronomes du Québec à titre de grand partenaire. Le thème choisi pour 2023, soit Santé publique et agronomie : ensemble au service du bien commun, nous invite à réfléchir sur différents aspects de la profession face à la protection du public, tout en gardant en tête la pérennité du secteur agricole.
Au cours des derniers mois, de nombreuses discussions ont eu lieu entourant l’évolution du champ d’expertise de la profession d’agronome. La règlementation en vigueur sera appelée à évoluer. D’ici là, dans un contexte pressant en matière de sécurité alimentaire et de changements climatiques, les producteurs continuent leur chemin pour adopter de meilleures pratiques agroenvironnementales afin de répondre aux préoccupations du milieu agricole et des citoyens.
Optimiser la gestion des intrants agricoles en misant sur l’expertise agronomique
L’accompagnement par un agronome, un professionnel formé et accrédité, est la clé afin d’optimiser la transition vers une agriculture pérenne et durable. Nous croyons également qu’il est essentiel de le faire tout en renforçant la productivité et la compétitivité de notre industrie face aux marchés voisins.
Tout producteur doit gérer son risque à la ferme. Par sa proximité et sa connaissance des particularités de chaque entreprise agricole qu’il accompagne, l’agronome a la capacité de proposer des produits, des outils concrets et des pratiques alternatives adaptés à chaque situation et répondant à diverses exigences environnementales.
À ce chapitre, la gestion optimale des matières fertilisantes et des produits de protection des cultures est un élément central. Il faut veiller à la santé des sols et poser davantage de gestes favorables à l’environnement, comme diminuer les émissions de GES et réduire la toxicité des produits utilisés en tenant compte du panier de cultures, pour améliorer la biodiversité et protéger les cours d’eau. Nous pouvons agir concrètement. Pensons entre autres aux bonnes pratiques de planification, intégrant les besoins à plus long terme et balançant les outils traditionnels et les solutions alternatives. Certains projets spécifiques, tels que l’aménagement des bandes riveraines, sont également très porteurs.
Il en va de même pour le secteur de la production animale. Les connaissances agronomiques permettent d’intégrer les nouvelles techniques, par exemple en lien avec les pâturages intensifs ou l’optimisation des rations en production laitière, dans le but de réduire les émissions de GES, d’améliorer les rendements ainsi que le bien-être animal.
C’est donc dire que pour assurer un avenir durable à l’agriculture d’ici, il faut savoir jumeler performance environnementale et économique. Pour évoluer dans le bon sens et faciliter l’adoption des meilleures pratiques agroenvironnementales, misons sur la proximité et l’accompagnement par le professionnel formé qu’est l’agronome, et de façon que cet accompagnement soit accessible à tous les producteurs. C’est l’environnement, les acteurs du secteur agricole et de l’industrie agroalimentaire et le citoyen qui, ensemble, en sortiront gagnants.
Casper Kaastra
Chef de la direction, Sollio Agriculture
Note : Les propos contenus dans cet article n’engagent que leurs auteurs et en aucune manière l’Ordre des agronomes du Québec.