Chères consœurs,

Chers confrères,

Une année est déjà passée depuis mon élection à la vice-présidence de notre ordre. En cette première année d’exercice particulièrement chargée, je pense important de revenir sur les engagements que j’avais formulés envers l’Ordre et les membres.

En phase avec la mission de l’Ordre, ma vision étant : mieux informer le public, c’est le protéger, l’Ordre a entrepris des actions concrètes pour être plus visible auprès des consommateurs afin de faire valoir le rôle de l’agronomie dans leur quotidien. Nous avons ainsi accru notre présence dans les dossiers d’agriculture urbaine, non pas pour réprimer les initiatives, mais plutôt pour améliorer l’encadrement des projets municipaux. Des rencontres avec la FMQ et l’UMQ ainsi qu’avec Systèmes Alimentaires Montréalais ont déjà eu lieu à cet effet.

L’Ordre s’est également prononcé sur des dossiers de santé publique tel que la table de travail sur la santé durable au 21^e siècle de l’Association pour la santé publique du Québec. Rappelons-le, en amont de la chaîne alimentaire, les agronomes constituent un maillon essentiel en matière de santé publique. À ce titre, il est impératif de nous engager en aidant le consommateur à mieux comprendre son alimentation. L’Ordre travaille également avec l’Union des producteurs agricoles afin que les agronomes qui désirent assumer un rôle de sentinelle possèdent les outils nécessaires. Comme intervenants de première ligne, nous avons ainsi travaillé sur l’élaboration d’une formation agronomique accréditée.

En ce qui a trait au dossier de formation continue déjà entrepris, il avance rondement. Et la plateforme en ligne? Adoptée par l’Ordre, elle sera déployée sous peu. Elle permettra un meilleur accès à la formation continue aux agronomes de toutes les régions. Des agronomes de plusieurs secteurs, incluant celui de la recherche et de l’enseignement, ont participé à ce projet et, comme dans plusieurs initiatives, leur apport est essentiel à l’avancement de la profession.

Par ailleurs, c’est avec vigueur que je me suis investi dans différents dossiers. Parmi ceux-ci, notons les équivalences des agronomes provenant d’institutions hors Québec et le processus d’admission que je préside. La gouvernance me tenant à cœur, j’ai suivi de près les différents dossiers, dont l’exercice budgétaire, la gestion des cotisations, les ressources humaines de la permanence, ainsi que la gouvernance de l’Ordre à travers son conseil d’administration.

Comme profession essentielle au sein de la société, d’autres défis nous attendent. D’une part, la relève en agronomie et la qualité de nos professionnels sur le terrain sont fondamentales et au cours de la prochaine année, je m’engage à continuer le travail amorcé et, d’autre part, je verrai à nous assurer de conserver le précieux bagage de connaissances des agronomes partant à la retraite après une longue carrière.

Pascal Thériault, agr.