Pesticides : la position de l’Ordre
En réponse à certaines affirmations dans les médias au cours des derniers jours, l’Ordre reconnaît qu’il y a apparence de conflit d’intérêts pour les agronomes dans plusieurs situations. C’est pour des raisons semblables que le Gouvernement du Québec a créé les ordres professionnels et l’ensemble des mécanismes qui assurent la compétence et l’intégrité des professionnels et la protection du public.
Pour démontrer le sérieux avec lequel il considère la situation actuelle, l’Ordre des agronomes du Québec a conclu une entente avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques établissant des balises supplémentaires de contrôle afin de rassurer le public quant à l’indépendance de ses membres. De plus, l’Ordre a sensibilisé plusieurs organisations privées à l’obligation de permettre aux agronomes de travailler dans le respect de leur code de déontologie.
Ce code prévoit expressément que tous les agronomes doivent, en tout temps, conserver leur indépendance professionnelle et éviter tout conflit d’intérêts. En conséquence, toutes les recommandations de l’agronome doivent être faites dans le seul et unique intérêt du client, même si l’employeur est insatisfait.
Les ordres ont le devoir de s’assurer que leur règlementation soit respectée par leurs membres. Dans le cas contraire, ils n’hésitent pas à amener ces derniers devant le conseil de discipline.
L’Ordre tient à réitérer qu’il n’y a qu’un seul type d’agronome. Tous les agronomes, sans exception, ont l’obligation de travailler dans le respect des règles de l’art et des principes scientifiques qu’exige la profession.
Le président,
Michel Duval, agr.